Québec, le 8 mars 2019 – En cette Journée internationale des femmes, la Fédération des coopératives de santé du Québec (FQCS) salue la présence grandissante des femmes dans le réseau de santé québécois.

Pour la première fois au Québec, il y a plus de femmes que d’hommes qui pratiquent la médecine. Une différence d’un seul pourcent qui a un impact marquant autant au niveau sociétal que sur la façon dont la profession médicale sera réfléchie. En effet, alors que le plafond de verre se brise, des changements bénéfiques s’annoncent autant pour les patients que pour le secteur de la santé.
La présence de femmes médecins enrichit la pratique médicale dans un sens qui fait écho aux valeurs portées par les coopératives de santé. Les femmes médecins prendraient ainsi plus de temps avec leurs patients, privilégieraient la prévention, s’impliqueraient auprès des clientèles défavorisées et travailleraient en équipe multidisciplinaire. Cette approche est en phase avec les coopératives de santé qui placent le patient au coeur des soins et entendent lui offrir une vision 360 de sa santé, en décloisonnant les différentes professions concernées.
« Créées par et pour leurs membres afin d’assurer la présence de services de santé de première ligne à proximité des communautés, les coopératives de santé ont d’abord le souci de répondre aux besoins des gens de son milieu afin d’en assurer une prise en charge exhaustive », rappelle madame Chantal Dubuc, présidente de la FQCS. D’abord un mouvement marginalisé, elles ont su s’imposer, au fil des ans, comme un modèle crédible répondant à une volonté citoyenne dans le secteur de la santé du Québec.

 

La Fédération québécoise des coopératives de santé

La Fédération québécoise des coopératives de santé représente les coopératives de santé comptant chacune en moyenne 2 000 membres, à qui elles prodiguent des services de première ligne en santé, autant curatifs que préventifs. Présentes dans la plupart des régions administratives du Québec, ces coopératives de santé offrent les services de médecins omnipraticiens, de plusieurs dizaines d’infirmières et gèrent plus de 200 000 dossiers médicaux. Elles sont exploitées à des fins non lucratives.