La ministre de la santé et des services sociaux annonce un changement réglementaire favorisant la pratique des infirmières praticiennes spécialisées
2 mai 2019
Québec, le 2 mai 2019 – La Fédération québécoise des coopératives de santé (FQCS) salue l’annonce du Collège des médecins du Québec, de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et de la ministre de la Santé et des Services sociaux qui permettra de modifier les lois en vigueur afin d’offrir davantage d’indépendance aux infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Cette ouverture permettra d’accentuer la présence des infirmières au sein des coopératives de santé.
En effet, le Collège des médecins du Québec a conclu que la Loi médicale et ses règlements ne sont plus appropriés afin d’encadrer les activités médicales exercées par les IPS. Le Collège recommande alors au gouvernement d’utiliser d’autres outils législatifs afin de préciser les rôles et responsabilités des IPS. Les détails de cette annonce ne sont pas encore connus. La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, a toutefois annoncé que des discussions se tiendront entre les fédérations concernées afin de parvenir à une entente.
Ces infirmières pourront, dès que la législation sera modifiée, poser davantage de diagnostics et de gestes médicaux sans obligation de supervision de la part d’un médecin. Ainsi, ce changement favorisera les services de première ligne, concrétisant la volonté des communautés d’offrir des services de proximité aux citoyens grâce à une plus grande indépendance des IPS.
Pour François Allaire, directeur de la FQCS, « cette annonce est favorablement reçue par la Fédération qui considère qu’il s’agit d’une avancée significative dans l’accessibilité aux soins de première ligne offerts aux membres des coopératives de santé du Québec. »
La Fédération québécoise des coopératives de santé
La Fédération québécoise des coopératives de santé représente les coopératives de santé comptant chacune, en moyenne, 2 000 membres, à qui elles prodiguent des services de première ligne en santé, autant curatifs que préventifs. Présentes dans la plupart des régions administratives du Québec, ces coopératives de santé offrent les services de médecins omnipraticiens, de plusieurs dizaines d’infirmières et gèrent plus de 200 000 dossiers médicaux. Elles sont exploitées à des fins non lucratives.